Menu
Atélili
Documentation
Organisation & préparation
Divers
Atélili
Documentation
Organisation & préparation
Divers
Ceci est une ancienne révision du document !
Les thèmes ci-dessous sont des brouillons. Vous pouvez réaménager la page de façon à former des «unités» qui constitueront le contenu de ce qui peut être présenté lors d'un atelier. Pour cela, n'hésitez pas à redécouper les infos, a en incorporer d'autres ou a en écarter.
Si vous pouvez contribuer à l'un de ces thèmes, signalez-le dans les lignes «Proposé par». Si vous ne maîtrisez pas le thème mais avez quelques connaissances, vous pouvez vous proposer «en renfort». Les lignes “se sont proposés par email” sont les soutiens qui ont été rapportés par email et qui sont indiqués ici de façon à ne pas engager la personne, mais si vous êtes sûrs de pouvoir contribuer vous pouvez retirer cette ligne et vous ajouter à la ligne des contributeurs.
Les supports de présentation de ces ateliers peuvent être poussés dans le Git : web doc. Mais tout n'y est pas encore, une partie est stockée dans l'arborescence de fichiers du wiki (via le gestionnaire de médias). Pour écrire dans le git, vous devez a priori disposer d'un login chez Tuxfamily, et être ajouté au projet atelierslill (qui correspond à Atélili).
Qu'est-ce qu'Internet ? Comment ça fonctionne ? Où vont les données que l'on y saisit ? Maitrisons-nous vraiment ce que nous voulons y partager ??
Les réponses à ces questions peuvent paraître évidentes, pourtant, elles sont sûrement méconnues ou incomplètes du grand public (et pas que). Connaître comment fonctionne Internet et comment peuvent transiter les données que nous y saisissons sont essentielles pour utiliser cet outils correctement, se protéger, ou au moins être conscient des risques et des pertes quant à nos libertés. Elles sont aussi essentielles pour comprendre les problèmes qu'essayent de résoudre un FAI associatif.
A rapprocher des services comme Facebook, Google, …
Proposé par: jerome, En renfort: cacatoès,
Pour présenter l'auto-hébergement, parlons d'abord de ce qu'il n'est pas…
Vous utilisez peut-être l'un ou plusieurs de ces services : Facebook, Gmail, Doodle, Flickr, Framapad…
Il s'agit de services en ligne, il en existe bien d'autres, car d'apparence Internet c'est beaucoup ça : des services que l'on consulte, et avec lesquels on intéragit parfois en y déposant nous-mêmes du contenu (texte, images…).
Il y au moins 2 aspects problématiques à cela:
Le gros soucis, c'est donc qu'avec ces solutions nous ne sommes ni indépendant.e.s ni autonomes. Le plus souvent, ce qui justifie cette perte d'autonomie, c'est le modèle économique employé par ces services : nous prenons quelque chose d'utile, et en retour notre usage est exploité d'une façon ou d'une autre.
L'auto-hébergement est une réponse à cela, il s'agit de replacer l'intelligence logicielle dans votre foyer, et d'y laisser également vos données.
Ce thème pourrait être traité en plusieurs ateliers, et regrouperait les questions suivantes:
Proposé par: jerome, cacatoès, Samuel
Proposition faite par email: bzorg philippe (au sujet de Yunohost)
Thème traité dans les atélilis: 2
Débat sur la neutralité du net + Qu'est-ce que la neutralité du net ?
La neutralité du net, c'est OVH ? Obéir à la censure même sur ordre judiciaire, c'est neutre ? Quels FAIs entravent cette neutralité et comment peut-on savoir que tel FAI la respecte et que tel autre ne le fait pas ? Pourquoi est-ce important pour un.e internaute lambda ?
Proposé par:
Là où l'auto-hébergement ne paraît pas faisable pour des raisons matérielles :
La mutualisation sous forme de projets associatifs est une solution à encourager. On retrouve des intérêts communs avec l'auto-hébergement :
Proposé par:
Le but de l'atelier serait de présenter l'enjeu au grand public, et de le faire sans nécessairement avoir un ordinateur sous la main. Idée proposée car ça peut être un bon candidat pour inaugurer cette série d'ateliers, qu'en pensez-vous ? Pourraient être inclus dans le plan:
Proposé par: cacatoès, jerome
Proposition faite par email: bzorg philippe (FSF)
Intuition qui motiverait cet atelier: dès que j'ai besoin d'un site, je propose un wiki. Or, l'usage nécessite un apprentissage (principe, syntaxe, s'y retrouver dans l'interface…). Il faut donc familiariser le public à ces outils (l'intérêt ne se situe pas pour moi dans le fait de leur permettre de contribuer à wikipedia, mais de pouvoir auto-organiser son propre site web avec l'outil wiki).
Note: Soit on se concentre dans cet atelier sur l'aspect «wiki», soit on aborde plus généralement la question de la «rédaction» non-WYSIWYG, ce qui rejoindrait tout à fait l'idée de cet atelier à Mons.
Proposé par: cacatoès,
Musicbrainz est une banque de données regroupant les données discographiques des artistes. Elle regroupe donc autant les albums commercialisés, que les productions indépendantes et auto-produites, éventuellement les bootlegs ou sorties non officielles, et ayant été distribués via n'importe quel support (CD, vinyl, K7, par internet…).
Le logiciel Picard permet d'organiser et de «tagger» (étiquetter) sa collection de fichiers audio (MP3, FLAC…) en utilisant cette banque de données.
Dans le cadre du projet Musicbrainz, ces données discographiques sont placées par des contributriceurs dans le domaine public. Cela signifie un haut degré de réutilisation possible de ces données, notamment pour des sites web ayant une dimension plus sociale (par exemple: les projets CritiqueBrainz, LastFM, SensCritique…), ou bien pour un usage personnel.
Cet atelier s'adresse donc à tout(e) passionné(e) de musique souhaitant organiser convenablement ses fichiers numériques, que vous soyez amatriceur de musique, souhaitiez informatiser les informations discographiques de vos auto-productions ou plus généralement êtes intéressé-e-s par la gestion de catalogues musicaux…
La pratique consistera en deux tâches différentes :
Pour correspondre avec la durée de l'atelier, ramenez votre ordinateur et visez moins d'une 100aine de fichiers audio, et pas plus de 5 albums.
Proposé par: cacatoès (je connais bien la plateforme),
Un chapitre qui serait consacré au logiciel Puredata, et qui pourrait être introduit par un vague état de l'art sur les couches audio (ALSA, OSS, Pulseaudio, JACK), et qui développerait éventuellement un peu plus la partie JACK et la question du noyau temps réel.
Puredata est une plateforme de programmation graphique qui permet de disposer des objets dans une fenêtre appelée “patch”, et ayant pour finalité la synthèse et/ou le traitement audio et video en temps réel. Des objets permettent en outre de récupérer les entrées issues de différents types d'interfaces (clavier, souris, contrôleur midi, capteurs arduino…)
Puredata est principalement utilisé pour des performances et installations artistiques.
Proposé par: cacatoès, antoine
Proposition faite par email: J.F. Cauche
Thème traité dans les atélilis: 10 (partiellement)
Les utilisatriceurs avancées d'informatique ne font pas *que* surfer sur le web. Des connaissances accessoires peuvent parfois nous êtres utiles pour accéder à certaines ressources, pour automatiser certaines tâches, ou de façon à ne pas *subir* les pages que nous visitons, mais plutôt les filtrer voire les reprogrammer.
On pourrait parler de Greasemonkey, Weboob, du code source des pages HTML, de la librairie curl, de wget, d'adblock edge, de langages de scripts simples (en bash ou python)…
Cette pratique porte le nom de web scraping.
Proposé par: cacatoès, jerome
Depuis Napster, le téléchargement d'oeuvres culturelles sur internet s'est popularisé au grand dam des ayant-droits. Au delà de l'aspect polémique portant sur la légalité de ces échanges, ces solutions techniques à base de réseaux peer-to-peer ont permis de constituer des entrepots d'oeuvres numérisées qui s'illustrent autant par leur grandeur que par leur variété, et dont l'accès ne nécessite souvent que quelques petits tours techniques pour être à la portée de n'importe quel-le internaute.
Proposé par: cacatoès,
L'objectif de cet atelier est d'aider par différents biais à protéger la confidentialité des communications que nous effectuons sur internet, ainsi que de nos données informatiques d'une manière générale.
Pour cela, nous présenterons succintement différentes démarches et logiciels qui utilisent le chiffrement :
Assurez-vous que vos communications internet soient et restent confidentielles. Apprenez les bonnes pratiques.
Besoins classiques:
Besoins++:
Besoins+++:
Point préliminaire à aborder : quelle confiance peut-on accorder à notre machine et à ses logiciels ?
→ Ce qui provoque les fractures de confiance :
(Au passage, nous chercherons à expliquer la distinction entre confidentialité et anonymat, et en quoi le chiffrement ne répond pas à la problématique de l'anonymat.)
(Ensuite, nous nous centrerons sur l'email, avec pour objectif de nous assurer que seule la personne à qui notre message est destiné puisse le lire.)
Choses que nous pourrons expliquer :
Notes:
Proposé par: Samuel, cacatoès
En renfort: jerome, …
Les jeux libres ne sont pas seulement, pour la plupart du temps, multi-plateformes, gratuits et donc faciles à installer, peu demandeurs en ressources… ils ont aussi quelques défauts comme un degré de finition moindre ou ayant une génération de retard par rapport aux jeux commerciaux, encore que, un certain nombre de jeux libres s'en sortent plutôt bien.
Comme on le sait l'amusement ne tient pas uniquement aux graphismes, et outre le plaisir de jeu que l'on peut trouver dans les jeux libres, ils présentent quelques caractéristiques inhérentes au fait d'être libres: ils sont modifiables, améliorables par la communauté. Et cela peut ouvrir de nouveaux usages…
Finalement, par les jeux videos libres, nous disposons pleinement d'un objet qui se conçoit en étant au croisement entre plusieurs arts numériques et la programmation.
Question sous-jacente : comment l'artiste peut-il s'accaparer le jeu libre ? Cela demande de savoir se débrouiller avec les licences, les dépots de ressources graphiques et sonores utiles au travail artistique.
Un panorama de plusieurs jeux-videos libres. La problématique des jeux strictement libres (variété de licences utilisés dans le contenu, y compris propriétaires). Le rapport entre le/la joueureuse et le jeu, pas seulement jouer mais questionner le développement du jeu (sous l'angle de la contribution).
Des confs sur es jeux libres: http://2014.capitoledulibre.org/programme/presentation/31/ + http://2014.capitoledulibre.org/programme/presentation/22/
Inspiration pour une question à développer peut-être : De quoi à besoin le monde du jeu libre pour avancer ?
Proposé par: cacatoès,
Penser à contacter Karamel pour ces ateliers.
Thème traité dans les atélilis: 15
A destination des musicien/nes et productriceurs.
Enregistrement, mixage, encodage, diffusion sur le web, voyons si on peut faire ça avec des outils libres.
Rejoint tout à fait la thématique de l'auto-production comme déjà proposé à l'insoumise par Metapuchka, moins sous l'angle discussion cette fois-ci et plus sous l'angle pratique et logiciel libre.
Thématiques proches: diffusion radio (campus ?), l'atelier musicbrainz
Proposé par: cacatoès,
Informatique durable, green computing, green IT, green information technology ou informatique verte.
Force est d'admettre qu'informatique et écologie sont incompatibles.
Comme le montre cette brochure, nous pouvons au mieux minimiser l'impact par quelques réflexes d'usage, qui demeurent insatisfaisants.
Une autre approche consisterait à se pencher sur la consommation elle-même, en nous réfreignant tout simplement d'acheter toujours de nouvelles machines, et donc en maximisant leur durée de vie, car même si les anciennes machines consomment davantage d'éléctricité que les nouvelles, le bilan énergétique reste plus avantageux que leur renouvelement.
Une dernière approche, plus radicale mais aussi plus efficace, serait de s'affranchir autant que se peut de l'usage des équipements éléctroniques. Comment cela peut-il s'envisager dans une société industrialisée ? En tant que personnes très intéressées par la technique, il nous faut également reconnaître que nous sommes bien placées pour nous intéresser aux idéologies qui ont fait le choix de s'en dispenser.
Le but de cette discussion serait donc de se familiariser avec toutes ces questions, ainsi que de nous interroger et d'en apprendre un peu plus sur l'Anarcho-primitivisme et les Courants_anti-industriels, car il est sans doute anormal de les méconnaître ou de les ignorer.
Rapport Meadows, anthropocène. S'en rendre compte est un bon premier pas. Mais quelles évolutions (académiques) pour l'informatique et surtout quand on aime l'informatique, est ce qu'on va pouvoir continuer à en faire sans détruire la planète ?
L'approche Low-Tech, une voie de sortie ? Une piste dans la permaculture ?
Source anthropocène http://www.zinzine.domainepublic.net/emissions/RMU/2017/RMU20170416-EffondrementServigne.mp3 Source critique (de la critique) des low-tech + informatique : https://reporterre.net/Le-cout-ecologique-d-internet-est-trop-lourd-il-faut-penser-un-internet-low
Une conférence de J.M. Jancovici évoque quelques coups durs sur les réalités écologiques de l'informatique (rapporté par S. Bortzmeyer ici), à vrai dire on s'en doute, mais ça reste à creuser.
Il y a aussi l'ISF SysText qui se focalise sur l'extractivisme.
Traiter la question de la Smart City, et de ses fausses (il faut le montrer) promesses. La problématique, c'est le modèle de l'intelligence du réseau (Smart Grid) qui permettrait une gestion interconnectée qui réduirait les pertes. Mais quels gains, et est-ce la seule alternative ? Le prix à payer c'est que la Smart City requiert elle même des ressources non-renouvelables : il ne s'agit pas de freiner, mais d'initier un nouveau marché des objets intelligents sur un mode consumériste. Le tribu à payer c'est aussi une dépendance accrue, avec des réseaux (éléctricité, eau, données) qui deviennent interdépendants.
La moindre des choses si l'on poursuit un usage de l'informatique est de se pencher vers la réutilisation et la “sobriété” logicielle, voir cet autre thème : recyclage_d_ordi_et_sobriete_logicielle
Plus spécifiquement au LL, en quoi sont-ils plus écologiques que les L propriétaires ?
En lien avec le matériel :
Proposé par: cacatoès, germain
Sujet un peu traité par Chtinux au BlenderLab http://www.chtinux.org/install_party_gsm_0_avril_2017
Rappel technique, sur un téléphone il y a 4 couches logicielles superposées :
Matériel cobaye (si besoin) : Wiko Ozzy (sous Android) [à récupérer auprès de Germain]
Proposé par: isydor,
L'un des atouts des logiciels libres, c'est que quand ça plante, il est plus facile de comprendre pourquoi, et de communiquer le problème aux auteurs du logiciel afin qu'il soit corrigé. Cette pratique occasionne un tournant dans notre usage de l'informatique, qui évolue d'une logique clientèliste (simple usage du logiciel) à une logique contributive (aider à l'amélioration du logiciel).
Les distributions GNU/Linux disposent généralement d'une plateforme de traitement de bugs, et invitent à suivre une procédure spécifique pour les rapporter. Dans le cas de Debian, l'outil «reportbug» permet de pré-remplir un rapport de bug. Même si la procédure d'envoi est semi-automatisée et que vous y êtes guidés, il peut être utile de connaître quelles informations sont envoyées, et de passer un peu de temps à en récolter d'autres afin de s'assurer que le rapport contienne toutes les informations utiles.
Parmi les informations facultatives (selon la nature du bug), celles produites par gdb. gdb est l'outil de débogage par excellence, et il est certainement disponible dans votre distribution Linux. Il permet d'exécuter un programme, d'interroger son état et de contrôler son déroulement. Il permet notamment d'indiquer précisément où le programme a planté, ce qui permettra au programmeur d'analyser le code correspondant et donc de retrouver la source de l'erreur.
Avant de présenter ces outils, on parlera des situations de bugs et des ambigüités et questions qu'elles soulèvent : s'agit-il vraiment d'un bug, ou d'une erreur d'utilisation ? Est-ce qu'il faut avoir des connaissances générales en informatique ou spécifiques au logiciel pour émettre un rapport de bug ? Est-on sûr d'avoir bien cerné quel paquet logiciel était le fautif ?
Proposé par: cacatoès,
Thème traité dans les atélilis: 17
L'email compte parmi les outils de communication les plus utilisés et les plus anciens sur internet. Peu à peu, on a perdu le contrôle sur eux : la plupart des personnes aujourd'hui éprouveraient sans doute quelques difficultés si elles souhaitaient conserver une copie de leurs emails sur leur propre ordinateur, afin de pouvoir les consulter hors ligne par exemple (c'était pourtant la norme quand le protocole POP3 était plus répandu qu'IMAP, et quand notre accès à internet était moins permanent).
Les usages ont donc évolué, pour en arriver là où nous en sommes aujourd'hui, c'est à dire à la démocratisation des webmails type Gmail, ou des alternatives comme RoundCube et SquirrelMail.
Une partie d'entre nous, peut-être un peu réfractaire aux webmails, utilise Thunderbird ou des logiciels comparables qu'on a appellé «clients lourds». Il y a peu, nous avons appris que la fondation Mozilla a renoncé à la tutelle qu'elle avait sur le développement de Thunderbird, signe que son développement connaissait quelques remous, ce qui n'allait peut-être pas arranger notre soucis d'hégémonie des webmails.
L'avantage des «clients lourds» par rapport aux webmails, c'est qu'avec eux, les traitements sont effectués depuis notre machine (plutôt que sur un serveur). On regagne du contrôle en classant nos courriers de nos propres mains plutôt que via un tiers. De plus, les webmails ne sont généralement pas prévus pour chiffrer nos messages, ou bien le proposent au moyen d'astuces techniques (code javascript, envoi de clés privées au serveur) qui sont très discutables.
On l'a dit, l'email est un moyen de communication plutôt vieux, et c'est une chance, car cela veut dire qu'il existe une floppée d'outils fiables qui servent à les manipuler.
Nous ne parlerons pas ici de mettre en place une solution d'auto-hébergement de boite email. Par contre nous essayerons de passer en revue une partie de la richesse d'outils qui peuvent nous aider à consulter nos emails, les trier, les archiver… la plupart étant en ligne de commande, ou ont une interface en mode console.
On s'intéressera essentiellement à l'incontournable mutt, ainsi qu'au moins connu fdm. Cela nous obligera à mieux comprendre comment sont structurés nos emails (entêtes et mime), et à nous pencher sur d'autres sujets et logiciels comme la terminologie liée aux emails, sendmail et ses équivalants, le smtp, les filtres à spam…
Proposé par: cacatoès,
Voir le texte de cet atelier : http://atelili.tuxfamily.org/wiki/atelier:18
Proposé par :
En soutien : cacatoès, shnoulle
Proposé par : Germain
Comment rendre une clé USB bootable (quand on n'a pas d'iso déjà prête). Idem, mais avec un système FreeDOS sur la clé (clé DOS autonome et bootable).
Comment installer une distribution complète sur un disque dur, depuis un système fonctionnel, et sans rien dégrader (casser) ?
Comment rendre ce nouveau disque fraîchement installé bootable avec Grub(2). Sans péter le grub de son propre système.
Proposé par : Germain
Quelles bonnes pratiques pour bien partitionner et formater son disque dur ?
L'arrivée des UEFI qui ont remplacé les BIOS et l'arrivée des SSD qui ont remplacé les disques à plateaux ont amené différents changement aux niveaux les plus bas de ce qui semblait si habituel : le partitionnement des disques.
Que ce soit au niveau :
Peut on forcer une machine à booter sur une carte mémoire si elle contient une partition EFI ?
Proposé par : Germain
Bazaar ou Cathédrale, fais ton choix ou meurs !
Certains parlent de Businèsse modèle, ont complètement intégré l'outil capitaliste dans le logiciel libre. Mais est-ci si simple ? Grâce au Logiciel Libre,
Inspirations Ludovic Dubost : https://www.youtube.com/watch?v=C1BzNZ537rM
Note de Fab : si j'ai bien compris, la question de cet atelier porte sur la possibilité de faire de l'entreprenariat tout en faisant le choix du logiciel libre.
Proposé par : Germain
…encore moins celui forgé par les GAFAM
Qu'est-ce qu'internet dans nos imaginaires, comment est-ce que chacun.e l'envisage, et en quoi les personnes qui y sont aguerries le voient d'une façon différente des non-initiées ?
Pour beaucoup, internet se cantonne à un sous-ensemble du web, constitué de Google, Facebook, des sites d'achat en ligne, des sites permettant des démarches administratives, des recettes de cuisine… On pourrait facilement allonger la liste, qui finalement serait plutôt longue, alors où est le problème ? En quoi est-ce se limiter ou se cantonner à une partie de l'internet ?
Se connecter à internet est devenu synonyme d'ouvrir son navigateur, lequel est souvent préconfiguré avec un moteur de recherche en page d'accueil. Les moteurs de recherche sont en effet de bons candidats pour servir de point d'entrée sur le réseau internet, ce qui souligne aussi la sensibilité de leur rôle. On peut parler au singulier ici puisque Google a conquis le monopole.
À l’aune de ces questions de centralisation et de privatisation, on se propose de gratter la surface et de retrouver l'internet comme objet technique, c'est à dire comme réseau de communication. Par là nous entreverrons qu'internet est plus fondamentalement mouvant, expérimental et anarchique.
Lorsqu'on sait que la diversité existe, mais que l'on n'en retrouve plus les marques. Que l'impossibilité d'explorer internet et de se le représenter de façon juste nourrit les fantasmes d'un «deep web». Nous nous proposons de retrouver quelques marqueurs de cette diversité, et des pistes pour l'arpenter.
…et notes de discussions qu'on a eu à sa lecture.
insatisfaisant, à trier/retravailler
(en cours d'écriture, d'abord s'assurer que ces plans tiennent la route, le défi après c'est de savoir développer ces points)
Ligne directrice : partir des usages courants et s'en éloigner.
SOUS-ATELIER 1: Moteurs de recherche
Montrer à l'écran plusieurs moteurs de recherche, expliquer brièvement leur politique et leur fonctionnement.
Liste : ddg, startpage, ixquick, qwant, searx, yacy…
Réalisation: celui-ci ne devrait pas poser de soucis. Juste être briefé sur ces moteurs, en particulier searx.
SOUS-ATELIER 2: Web out of browser
Illustrer le fait que le navigateur n'est qu'un outil permettant de présenter les informations, mais que les informations existent indépendemment de cela.
On peut donc accéder à ces données avec des outils :
Réalisation: peut prendre diverses formes selon les connaissances/la motivation de la personne en face. RSS et Youtube-dl sont des sujets plus accessibles.
SOUS-ATELIER 3: Illustration d'un type de censure : The Pirate Bay
Il s'agit de montrer comment s'opère la censure d'un site (ça pourrait être d'un service non-web).
Présenter le fait que cette censure émane d'une décision de justice, et qu'elle s'opère de façon non-pertinente à bien des égards.
On mettra en évidence cette censure avec quelques outils (ping, et dig).
On indiquera des pistes de contournement de cette censure en soulignant quelques problèmes et insuffisances de ces pistes.
On pourra aborder plus largement le problème de la censure :
Réalisation: une présentation de surface consisterait à se contenter de montrer la correspondance entre les domaines et leur IP, et que le FAI est responsable de si ça colle pas. Parler de la censure peut amener une ouverture non-technique au sujet. Il faudrait se briefer sur les différents niveaux où la censure peut s'éxercer. J'ai des notes quelque part qui montrent l'usage de dig avec des infos spécifiques à The Pirate Bay.
SOUS-ATELIER 4: Rétrospective de quelques protocoles et applications
Il s'agit ici de présenter des protocoles autres que HTTP plutôt orientés «application» qui se greffent par dessus UDP, TCP et IP.
Sans aller dans le détail, on parlera du rôle général qu'ont UDP, TCP et IP, qui en font de bons candidats pour l'encapsulation d'autres protocoles.
On donnera un aperçu de la liste des ports et des services ainsi que les protocoles associés recensés par l'IANA.
Quelques protocoles :
On essayera d'expliquer que ces protocoles ont essentiellement été retenus car ils sont ouverts, décrits dans des spécifications, standardisés (attention notions peu évidentes, à revoir).
Il serait envisageable de pratiquer avec l'outil netcat, ou de sniffer l'activité réseau pour s'amuser à montrer à quoi ressemblent ces protocoles (attention car là aussi ça tourne compliqué).
Réalisation: Une curiosité à aborder sans ordi sous la main. Une occasion de parler des reliques de l'internet qui ne sont pas le web si vous avez des anecdotes. Idéalement il s'agit de montrer que le protocole conditionne l'usage, avec un modèle d'interaction entre les machines. XMPP et BitTorrent font office de protocoles complexes… dont il existe des implémentations javascript.
Plan :
L'email, un outil de communication assez ancien dans le monde du réseau mais encore très utilisé
= données sensibles
On aurait raison de vouloir protéger ces correspondances, d'autant que :
Mais on se veut rassurant : pour ne pas nous inquiéter, surveillance superficielle (métadonnées)
Est-ce que tout va bien pour autant ? Pas forcément, car le réseau internet reste bourré d'intermédiaires, et qu'on peut considérer que certains sont hostiles.
Quels intermédiaires ? Principalement les fournisseurs eux-mêmes de boites emails…
Confiance accordée à chacun.e ?
Intentions / Intérêts de ces acteurs, notamment commerciaux
Reconnaître la complexité technique pour traiter la question dans son entiereté, où pour ne pas non plus le subir il n'est pas idiot de s'auto-former et d'appréhender le problème par petits bouts.
Ce qui nous amène à une proposition : le chiffrement de bout-à-bout (end-to-end), avec enigmail (ou PGP).
Qu'est-ce qui se passe quand on chiffre nos emails ? ⇒ Jeux
Matériel:
Etapes:
Cette fois-ci et pour des questions matérielles, on peut aller plus vite et ne procéder qu'à un seul chiffrement (plutôt que d'impliquer tout le monde)
Matériel :
Etapes :
Expliquer la différence :
Expliquer ce que peuvent faire les crypto-communistes, de quelle façon ils peuvent poser problème : décider de ne pas faire suivre le message. Décider de remplacer le coffre par autre chose. Décider de chiffrer eux-mêmes un message avec la clé publique de la personne (on pourrait leur donner un coffre supplémentaire)
Expliquer de quoi ça protège, de quoi ça ne protège pas. Donner des scénarios d'usage associés.
Expliquer qu'on ne peut communiquer en chiffré qu'avec des personnes qui ont les outils adéquats.
Expliquer en quoi on est gagnants avec le chiffrement asymétrique. (faute de connaissance sur le sujet, pas l'impression qu'on soit vraiment gagnants)
Essayer de faire correspondre ce dont on a parlé pendant le jeu, avec ce qu'on montre à l'écran
Présentation à l'écran de :
Toi aussi tu te demandes pourquoi on se retrouve toujours entre mecs dans nos ateliers (variante : ou bien pourquoi c'est toujours des mecs qui préparent et animent les ateliers, ou interviennent dans des conférences) ? Il y a sans doute des raisons multiples à cela, comme par exemple la façon dont le monde du travail est genré et avantage les uns au détriment des autres, une éducation qui ne donne pas confiance dans l'usage de l'outil informatique, et sans doute d'autres messages véhiculés à travers un sexisme ambiant.
Le but de cet atelier serait donc de réfléchir aux conditions qui mènent à ces inégalités. Et si on se renseignait un peu sur le sujet ? Tu connais des initiatives qui se sont saisies de cette question de la mixité (dans des milieux technologiques, ou pas) ? Tu as des lectures à nous proposer ? Ou bien en tant que personne qui fait les frais de ces discriminations t'aimerais rattraper quelques connaissances sur certains sujets techniques ?
Si la préoccupation de cet atelier est ici plutôt centrés sur le féminisme, il serait cohérent d'élargir la question aux autres formes d'exclusion (comme les personnes handicapées ou tout type de personnes défavorisées par rapport à l'outil informatique).
Un type d'atelier que je verrais bien en association entre Chtinux et la MRES.
Le but serait de faire un appel à “se débarasser” de vieux matos qui fonctionne encore, pour les redistribuer gratuitement ensuite. La question étant alors : à qui ? on pourrait chercher et contacter en amont des collectifs intéressés, et s'arranger pour que l'appel consiste déjà à mettre en relation les deux, avec un formulaire à remplir :
Seraient aussi les bienvenues les personnes qui veulent juste reconditionner leurs vieilles machines mais sans les céder.
Et donc, durant l'atelier on s'arrange pour avoir des trucs démarrables, sans doute avec des environnements légers.
D'où cette autre thématique possible, qui pourrait aussi faire l'objet d'un atelier séparé : la sobriété (pour parler écolo), le minimalisme (pour parler d'un point de vue plus informatique), qui consiste à privilégier des logiciels légers, peu consommateurs en ressource, et qui permetteraient donc d'employer de vieux ordinateurs dont les capacités sont toujours suffisantes.
La tâche la plus gourmande dans mes usages c'est le web, merci la video, merci javascript. Pour le reste, on peut être à mille lieues de ce gouffre à CPU et mémoire. Donc ça consisterait à montrer toutes ces applications qui fonctionnent en mode console, et qui bien souvent évitent de faire ramer l'ordi. Consulter et écrire ses emails, consulter l'actualité avec RSS, gérer son agenda, montrer des pistes pour remplacer la bureautique WYSIWYG, on ne peut bien entendu pas tout faire (consulter des documents visuels : pdf, jpeg, videos encore qu'avec la libcaca…). Le défi ! Une limite : mode texte ne signifie pas toujours plus optimisé.
Cet aspect rejoint celui de l'optimisation : programmer des logiciels avec le soucis des contraintes matérielles. Bien que le spectre de cette optimisation couvre des pratiques assez larges, il en existe au moins qui soit moderne et récréative : la demoscene (ne pas confondre avec l'anthropocène), alors sortez les C64 (ne pas confondre avec la 1664).